Lorsque nous sommes dans un aéroport, nous pouvons généralement voir de petites barres
métalliques apparentes en forme de valise. Ces compteurs sont utilisés pour indiquer la taille
optimale des bagages à main que les passagers peuvent transporter.
Le problème est que chaque entreprise a un compteur différent. Même si votre bagage à main
tient sur le compteur d’une compagnie aérienne « A », il se peut qu’il ne tienne pas sur le
compteur d’une compagnie aérienne « B ».
Cela a entraîné le chaos à l’échelle internationale, car de nombreuses personnes essaient de
nouvelles compagnies aériennes et se rendent compte que leur valise ne peut plus aller dans la
cabine car elle dépasse les mesures maximales.
Pour amortir l’avalanche de plaintes et de problèmes que cela a généré, l’Union européenne a
décidé d’agir en la matière. Dans cet article, nous aborderons le problème plus en profondeur et
comment l’UE pourrait trouver une solution qui profite aux plus grandes compagnies aériennes
du continent.
C’est parti !
Les compagnies aériennes veulent décider par elles-mêmes
Le problème mentionné dans l’introduction affecte non seulement les dimensions des bagages,
mais également les frais supplémentaires facturés pour ceux-ci. Un passager ne sait plus quelle
taille de valise il peut transporter et combien il doit payer pour la transporter, puisque toutes les
compagnies aériennes sont différentes.
Pour parvenir à une solution commune, différentes organisations se sont réunies à travers
l’Europe, notamment la Commission européenne, le Parlement européen et l’Association des
compagnies aériennes (ALA).
Même après des négociations, les compagnies aériennes font valoir que leurs tarifs sont
garantis par le règlement CE 1008/2008, qui établit une liberté totale de prix dans le secteur
des transports.
Cependant, le Parlement européen a fondé sa demande sur un arrêt de la Cour de justice de
l’UE de 2014, qui stipule que les bagages à main doivent être considérés comme « un élément
indispensable du transport de passagers », exigeant que leur transport ne puisse pas faire
l’objet d’un supplément de prix.
Mais cette mesure s’applique-t-elle vraiment ou est-il possible pour les compagnies aériennes
de facturer des frais aux passagers pour le transport des bagages à main ?
Y a-t-il des frais pour les bagages à main ?
Récemment, le ministère espagnol de la Consommation (soutenu par l’Organisation des
consommateurs et des utilisateurs) a ouvert une enquête contre plusieurs entreprises qui
facturaient des bagages à main.
Selon la loi sur la navigation aérienne, le transport du voyageur et de ses bagages doit être
inclus gratuitement dans le prix du billet.
Cependant, cette règle commence à s’enfreindre lorsque l’on parle de limites de poids et de
volume établies par chaque compagnie aérienne, car certaines compagnies affirment que les
bagages plus grands que la normale nécessitent des frais supplémentaires.
Cela peut être injuste pour beaucoup de gens, car certaines mesures maximales fixées par
certaines compagnies aériennes sont clairement insuffisantes pour les besoins du passager.
Pour lutter pour les droits de ces personnes, l’Association internationale du transport aérien
(IATA) a consulté les constructeurs d’avions, Boeing et Airbus, sur les mesures les plus
recommandées pour les bagages à main.
Sur la base de cette consultation, elle a émis une recommandation « officielle » qui suggère de
ne pas dépasser 55x35x20 cm, roues, poignées et poches comprises. Bien que l’IATA propose
ces mesures, il n’existe pas de norme standard acceptée par toutes les compagnies
aériennes, ce qui entraîne confusion et frustration chez les passagers.
Par exemple, certaines compagnies aériennes telles que Ryanair et Wizz Air ont les plus petites
tailles pour les bagages en vol. D’un autre côté; Easyjet, Iberia et Vueling ont des dimensions
plus grandes. Ce manque d’uniformité crée des situations délicates, car les bagages d’une
compagnie aérienne peuvent ne pas être acceptés par une autre.
L’UE appelle à un accord entre les compagnies aériennes
Dans ce contexte, le commissaire européen aux transports a demandé aux entreprises de
parvenir à un accord à l’amiable sur la taille des valises.
Il s’agit d’unifier définitivement les mesures relatives aux bagages à main, évitant ainsi les
complications auxquelles les voyageurs sont confrontés lorsqu’ils tentent de se conformer à
différentes réglementations.
Le gros problème est que la résolution adoptée par le Parlement n’est pas juridiquement
contraignante, car cet organe de l’UE peut faire des recommandations, mais pas émettre de
jugements ou appliquer ses mesures.
Par conséquent, l’association des compagnies aériennes a souligné que la résolution du
Parlement n’est pas contraignante et que les compagnies aériennes ne sont pas obligées de
modifier leur politique en matière de bagages, et qu’elles ne le feront donc pas.
Les compagnies aériennes défendent que la facturation des bagages en cabine est légale et
cherchent uniquement à donner aux consommateurs la possibilité de choisir. Ils soulignent que
certains passagers voyagent sans bagage à main, ce qui représente jusqu’à 40 % de leurs
clients, qui seraient desservis s’ils devaient payer le même prix pour porter une valise que pour
ne pas la porter.
Bref, la contestation des bagages à main sur les compagnies aériennes européennes nécessite
une révision et éventuellement une unification des règles et des frais. Un manque de cohérence
dans les politiques en matière de bagages crée des désagréments pour les voyageurs et
entrave la comparaison des prix entre les options.
Même ainsi, étant donné que les jugements de ces organismes ne sont pas contraignants, nous
n’assisterons certainement pas à une unification des prix et des mesures dans un avenir
proche, du moins jusqu’à ce qu’un tribunal intervienne avec des peines exécutoires.